17/01/2008
A la soupe
Au-delà du tumulte des moteurs, c'est tout un répertoire d'appels mercantiles que découvre celui qui veut tendre l'oreille.
Il y a d'abord la monotone litanie des marchands ambulants, qui énumèrent inlassablement le contenu de leurs appétissantes cantines ou de leurs lourdes palanches.
Puis les vendeurs de ballons et de glaces, qui annoncent le passage de leurs vélos bariolés par un coup de klaxon ou une boîte à musique dissonante.
Le soir les masseurs offrent leurs services en agitant des hochets de métal confectionnés à l'aide de capsules de bouteilles de Coca.
Mais le plus familier des appels est celui de la soupe, que les enfants proposent en martelant une pièce de métal à l'aide de baguettes.
Sans ce cliquetis métallique, Saïgon ne serait pas vraiment Saïgon.
A suivre !!!!!!!!!!!!!!
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15/01/2008
L'oncle Hô
Les dernières volontés de l'Oncle Hô
C'est en quelque sorte contre sa volonté que Hô Chi Minh repose dans le mausolée qui l'honore.
En effet, le président avait demandait à être incinéré.
Ce procédé était selon lui " plus respectueux de la préservation des terres cultivables" et aurait permis de répandre ses cendres aux quatre coins du pays.
Hô Chi Minh a plutôt été embaumé, dans la grande tradition russe de Lénine et Staline, et c'est au travers d'un cerceuil de cristal que l'on aperçoit le profil de l'illustre nationaliste.
Une fois l'an, sa dépouille est envoyée à Moscou pour entretien.
Le mausolée ferme alors ses poretes trois mois durant en automne.
A suivre !!!!!!!!!!!!!
03:25 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (22)
13/01/2008
L'épidémie Honda
IL est loin, ce temps béni où les rues de Saïgon s'animaient sous le ballet silencieux des vélos.
Les jardins des écoles ont beau aligner des bicyclettes chinoises par centaines, le comble du chic et de la réussite est de parader sur son vélomoteur.
L'arrivée de modèles locaux, moins dispendieux que les marques étrangères, semble avoir permis à chaque Saïgonnais d'acquérrir le sien : 3 millions de deux roues pétaradent dans les rues de la ville.
Le nombre de passagers est illimité: une famille de cinq y trouve place, tout comme un réfrigérateur ou une centaine de canards vivants ! Le samedi soir les Saïgonnaises endimanchées se cramponnent à leurs princes charmants pour une séance de "di troi " (promenade à moto) au centre ville.
Les alentours congestionés de la cathédrale prennent alors des airs de kermesse.
A suivre !!!!!!!!!!
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