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20/09/2005

TRISTESSE

 

Ce soir j'ai vraiment un coup de blues. Cet aprés midi je suis allée voir une amie. Une amie trés chère qu'hélas je n'ai pu voir avant de partir. Une amie de plus de quarante ans. A vingt ans nous habitions tous l'immeuble de l'entrprise ou travaillaient nos maris. Nos enfants se sont élévés ensemble, il y a une fille qui a huit jours d'écart avec mon fils. A l'époque il n'y avait pas de télévision, " ne souriez pas les jeunes ", nous faisions des veillées, des repas, nous nous connaissions tous, nous étions tous  comme une grande famille. Donc aujourd'hui je suis allée la voir avec mon mari et le sien. Je suis revenue malade. Elle qui était si active, gaie alerte toujours prête a s'amuser, a rire surtout quand elle etait un peu  "gaie"!!!!!!. Et bien je l'ai trouvée comme une petite vieille déambulant sans savoir ou elle allait, nous sommes quand même sorti pour lui faire voir la mer. Son regard se perdait sans voir.

Elle a la maladie d'alzheimer depuis cinq ans et depuis deux mois est dans une maison.Elle a 69 ans. Je retournerai la voir elle le mérite malgré qu'elle ne m'est pas reconnue. C'est pour cela ce soir je suis triste

 

 

 

 

 

Commentaires

Évidemment, c'est Yolande qui nous fuit, dans son monde incompréhensible, son univers si proche et si lointain. La fille avec huit jours d'écart, c'est Sylvie... et le fils c'est bien moi, KroniK.

Jean doit vivre un long calvaire et s'enfoncer dans une solitude sans nom...

L'amitié de la Cité, la vôtre, celle de ceux qui ont souffert, je m'en souviens très bien. Elle est symbolisée par une expérience, celle de nos parents qui achetaient un kilo de sucre ensemble... et se partageaient le paquet en comptant les morceaux en parts égales.

Je n'oublierai jamais la Rue de Jouanetote.

Écrit par : kronik | 20/09/2005

=== Kronik, oui c'est bien Yolande qui s'en va comme tu dis, et déja depuis bien longtemps. Jean a été trés courageux mais il n'en pouvait plus. Hier il nous a avoué en pleurant qu'il était au bord du suicide. Bises à tous les deux

Écrit par : mamita | 21/09/2005

Eh bien, Mamita, je viens tout juste de lire cette note, si triste, en même temps que la réponse de KroniK. Je compatis avec vous, moi aussi j'avais un ami très proche, très doué également, qui a souffert comme votre amie. C'est une terrible maladie et un deuil qui n'en finit pas. Heureusement que vous êtes là pour soutenir son mari autant que se peut, et lui rappeller des jours plus heureux.

Écrit par : tc | 26/09/2005

===tc, oui on essaie de redonner un peu de joie à notre amie, mais malgré tout il a toujours l'esprit prés de sa femme bien qu'il nous dise que de rire et de même d'attraper des fous rires lui fait le plus grand bien. Car pour elle hélas nous ne pouvons rien. Merci de votre gentillesse a mon égard.
PS La recette des cannelés arrive

Écrit par : mamita | 26/09/2005

C'est gentille de penser à moi, Mamita. Je vais déjà essayer votre recette de Paella ce w/e et je vous en dirai les nouvelles par la suite !
Bises

Écrit par : tc | 27/09/2005

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